dimanche 29 avril 2012

Un peu de Larzac dans un monde normand

Du voyage au Larzac, j'ai ramené des buis et du thym, déterrés sur le causse. Je les ai plantés près des murs qui sont face au sud, pour qu'ils aient un maximum de lumière et soient protégés des vents froids. Le climat est bien-sûr radicalement différent, la terre n'en parlons pas... espérons que cette végétation 'exotique' s'adapte à ce changement.

Bambous

Programme de travail dans le jardin avec Julie : éclaircir le massif de bambous en enlevant les branches mortes. Il y en a beaucoup. Il faut couper les tiges, souvent dures, ou les déterrer, ensuite tirer sur les tiges et les sortir du massif. Comme les bambous poussent serrés et mesurent plusieurs mètres de haut, c'est un vrai tour de force. Julie travaille pendant presque trois heures, elle est une jardinière efficace.

Nouvelle façade côté jardin.

L'appenti sur la façade arrière a été détruit. Il avait été construit sans doute après la maison, et était un peu comme une verrue sur la façade. En plus, son toit était fait de tôle ondulée, avec de l'amiante, pas vraiment esthétique. Le résultat est très bien, il faut juste enlever les gravats. J'ai demandé au maçon de garder les belles pierres, on pourra les utiliser pour faire des bordures dans le jardin. Nous ferons une terrasse sur toute la longueur de la façade. Photos avant / après.

Julie ou l'art du voyage

Paris - Le Hameau pourri, c'est 275 km : la bonne distance pour regarder un film ! Jurassic Park, Mamma Mia ou The Sound of Music, voilà de quoi faire passer agréablement le temps sur l'A13.

lundi 16 avril 2012

Isolation or not isolation, that is the question !

Depuis trois mois, nous tournons autour du sujet. Hier, nous avons pris en auto-stop un artisan couvreur passionné de rénovation et qui nous a raconté sa vie. Il connait bien notre maçon (tout le monde se connait à la campagne) et il a un avis définitif sur l'isolation. Notre architecte veut absolument doubler les murs de placo-plâtre. Ce sont des panneaux pré-fabriqués qui sont fixés aux murs grâce à des rails. Entre les murs et le placo, on met de la laine de roche. Cela se fait beaucoup car ces panneaux isolent parfaitement. Mais c'est aussi un cache misère qui emprisonne et masque l'humidité des murs. Le placo facilite aussi le travail des électriciens et plombiers qui peuvent passer derrière toutes leurs gaines. Intuitivement, cela ne nous plait pas beaucoup. Les murs font 60 cm d'épaisseur, ils devraient être suffisamment isolants. Surtout, ils ont besoin de 'respirer'. La solution : un badigeon de chaux comme on faisait dans le temps. L'auto-stoppeur nous dit que notre maçon en est un spécialiste. Discussion âpre avec l'architecte en perspective...

dimanche 15 avril 2012

Mon beau jardin



Après la poussière du chantier, les couleurs du jardin.

Gravats


A l'étage, toutes les cloisons ont été cassées. Cela fait un volume impressionnant à évacuer. Un carreau a été cassé. Les camions qui sont venus emporter les gravats ont roulé sur la pelouse qui commence à être défoncée. Aïe, le jardin ! Je laisse un mot au maçon pour qu'il demande à ses gars de passer par le chemin.

Mur porteur ?


Le mur entre la cuisine et la salle à manger est largement ouvert. La poutre métallique qui doit le renforcer n'a pas encore été installée. Malgré les étais, on se demande comment tout cela tient. La fissure au premier étage est assez grande. Les pierres ne semblent tenir qu'à un fil. Depuis notre dernière visite, le trou s'est nettement élargi car plusieurs pierres sont tombées. Vivement que le maçon consolide tout cela.

Les grands travaux



Le plafond de la salle à manger a été démoli ; c'est un grand vide à la place.
Du rez de chaussée, on voit le plafond des chambres des filles.
Le maçon a déblayé tous les gravats et les vieilles poutres, le chantier est net, mais la maison est entièrement couverte d'une fine couche de poussière.
Deux poutres maitresses ont pu être conservées. L'une servira à remplacer celle du salon qui est fendue. C'est de la bonne récupération. Une poutre plus que centenaire, qui a fait ses preuves, ne saurait être jetée ou brûlée !

vendredi 13 avril 2012

Le choix du bois

Le plafond de la future salle à manger (et parquet des chambres des filles) a été enlevé cette semaine. Le menuisier a proposé de tout refaire en sapin. Mais cela ne nous plait pas outre mesure. Le sapin va bien dans un chalet de montagne, il nous parait un peu incongru dans une maison normande. A la place, nous choisissons du chataignier pour le parquet des filles car ce bois est un répulsif naturel pour les araignées. J'ai découvert cette propriété intéressante en surfant sur le net. Il parait que les anciens savaient cela. Les filles vont pouvoir dormir en paix ! Le bois de chataignier est dense et durable. Il contient un tanin qui lui donne une longue durée de vie. On peut l'employer même sans traitement pour les charpentes, la menuiserie extérieure ou le parquet. Pour la salle à manger, nous prenons du chêne. Comme le bois est beau, inutile de peindre. On fera des économies en peinture.

dimanche 1 avril 2012

Quand les murs parlent

A la ferme du marais, bien après avoir acheté la maison, et en prêtant plus d'attention aux murs, nous avons découvert des pierres gravées. Tout en haut du mur plein sud, il y a un cadran solaire avec un coeur dessiné. Au-dessus de la fenêtre du four à pain, au fond du jardin, il y a une pierre sculptée, probablement récupérée dans les ruines d'un château ou d'une église. Elle porte une date : 1691.